jeudi 23 janvier 2014

mon idée sur l'enfer


L'ENFER de Henri-Georges Clouzot

L'Enfer c'était l'enfer, il parait. Un truc comme le film le plus cher jamais réalisé. Jamais réalisé au sens propre du terme, ce film n'a jamais atteint la finalité complète. Et je trouve cela effrayant. J'ai été absolument impressionné par ces nombreux, très nombreux essaies, tourné et retourné, donnant à voir des images hypnotique, presque irréel. C'est comme de la drogue, sans drogue. Clouzot à choisit le propos d'un homme jaloux qui devient pire que paranoïaque et lui donne des visions surréaliste, en couleurs pour contraster avec vérité et tout finit vraiment par se mélanger. Le spectateur est loin, le spectateur est dans l'imaginaire torturé du personnages de Marcel, dans un univers psychédélique et terrifiant pleins de couleurs et de personnages aux apparences diabolique. Et tout ça, ce ne sont que des essaies. Je les trouves très en avance sur l'époque, avec des jeux d'hypnoses et de lumière que j'aimerai être capable de produire pour mon propre court métrage de fin d'année (oui j'ai trop d'espoir/ambition, je le sais bien ça) mais j'ai réellement été fasciné par ses nombreuses images transcendantes que l'on croirai tourné dans une autre galaxie. 




Sur toute ces photos extraites de nombreuses bandes d'images filmés, on peut voir surtout l'actrice principale, Romy Schneider, qui joue le rôle d'Odette, la femme de Marcel. C'est elle qui est diabolisé par l'esprit de son mari, sur les images de Clouzot et qui devient une étranges créatures aux lèvres bleues. J'ai eu tendance, un peu bêtement peut être, à l'apparenté à Emma, la copine aux cheveux bleus, dans La vie d'Adèle, je trouve que ce même bleu, qui est une couleurs chaude j'ai envie de dire, renvoi à la même chose et peut être même au même malaise finale, même si malaise n'est pas du tout le mot que je voulais dire. Je trouve en tout cas ce bleu, absolument phénoménale. Il a comme un pouvoir de métamorphosé les gens. Ce qui m'a également évidemment impressionné, ce sont les effets d'optiques ; même un peu vieux jeux aujourd'hui, je trouvent qu'ils vieillissent très bien et qu'ils arrivent parfaitement à capter le regard du spectateur qui s’enfonce profondément à l'intérieur des images, comme si notre cerveau s'enfermait tout seule à l'intérieur. Mais le vrai boum au cœur que j'ai eu s'est fait sur les lumières : le fond noir avec les lumières multicolores tournoyante autour d'Odette qui semble comme transporté. Elle apparaît face à nous comme une vision cauchemardesque et hallucinatoire. 


Au final et de mon point de vue personnel et sans intérêt je suppose, je pense que le film est devenue surtout une expérience pour son réalisateur et une expérience presque de drogue, si je puis dire. Je pense que ce genre d'images peuvent rendre fou. C'est pourquoi je pense aussi que le film final aurait été un merveilleux chef d'oeuvre. J'ai le regret sincère et profond de ne jamais pouvoir voir ce film qui aurait été je le crois une vrai perle du cinéma expérimental signant une réussite. Finalement la réussite n'est pas signé et je ne sais plus trop quoi en penser. Ce film s'affiche finalement comme des rush sans fin, abandonnée comme si l’ouvres étaient infini et qu'elle devait n'être qu'un ensemble d'images obsédante. Ces images sont pour moi un véritable tournant dans ma culture cinématographique. J'aimerai un jour pouvoir réalisé un film dans ce genre là, car c'est notamment pour ce genre d'expérience visuelle et auditive que je voudrai faire du cinéma.






• des essaies réalisé pour le film : http://www.youtube.com/watch?v=iqzXl0fag2w
• le documentaire (complet - en sept parties) réalisé par Serge Bromberg et Ruxandra Medrea  : http://www.dailymotion.com/video/xw94cz_l-enfer-d-henri-georges-clouzot-1-7-deutsche-untertitel_shortfilms


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