mercredi 26 mars 2014

Littérature : The Yellow Wallpaper


"I never saw a worse paper in my life. One of those sparkling flamboyant patterns comminthing every artistic sin. It is dull enough to confuse the eye in following, pronounced enough constantly irritate and provoke study, and when you follow the lame uncertain curves for a little distance they suddently commit suicide - plunge off at outrageous angles, destry themselves in unheard of contradictions."

The Yellow Wallpaper, Charlotte Perkins Gilman


Le Papier Peint Jaune, en français, est une courte nouvelle datant de la période Victorienne et donnant la parole à une femme. Parce que c'est une femme qui écrit, elle invente quelque peu une narratrice et écrit à la première personne du singulier : j'écris mais je ne devrais pas écrire. C'est John, son mari, celui de la narratrice j'entend - dont nous ne savons presque rien de l'identité à part qu'elle est grandement inspiré de l'histoire personnelle de Charlotte Perkins Gilman elle-même, quelque peu auto-biographique donc - qui lui répète tout le temps qu'elle doit se reposer, parce qu'elle n'est pas malade, non il ne veut pas l'admettre, elle a juste besoin de beaucoup de repos et de ne pas se fatiguer - ce pléonasme entend : pas de travail et donc pas d'écriture -. On ressent également que la narratrice à un rapport bizarre ambiguë et retranscrit à mot couvert de son rapport avec un certain enfant qu'elle aurait eu mais dont elle ne peut pas ou ne veut pas s'occuper. C'est une histoire de la folie. Elle se retrouve longuement isolé dans une maison, qu'elle imagine dès la première ligne de l'histoire, hanté, au dernier étage, dans une ancienne nursery : une grande maison qui porte une histoire mais aussi une ambiance qui s'entre-croise avec l'imagination et les angoisses de notre personnages. Nous sommes d'un bout à l'autre dans son esprit : la nouvelle est en réalité son journal intime, où elle semble écrire comme bon lui semble mais tout à fait régulièrement ses impressions et ses contradictions avec le monde qui l'entourent. On suit ainsi son évolution, c'est à dire sa décadence. Elle semble elle, en cela trouver un échappatoire à ses proches qui ne l'écoutent pas et qui finalement en croyant l'aider, l'enferme seule dans une pièce où elle ne veut pas vivre. L'élément clef de la nouvelle est le papier peint. Il fait couler beaucoup d'encre à travers de longue description hasardeuse, et tout à fait incompréhensible. Ce papier peint est inimaginable. Peu à peu on s'éloigne de la narratrice qui finit par devenir folle. Je me permet maintenant de dire quelques mots sur la fin : la folie de la narratrice, c'est la folie dans laquelle son auteur aurait pu tomber. Féministe, elle explique qu'elle à écrit cette nouvelle pour que les femmes soient entendu et qu'elle ne sombre pas dans la folie ; elle ajoute que l'écriture l'a sauvé. Cela me semble assez paradoxale dans la mesure où la narratrice, même si elle doit écrire en cachette, a accès à ce moyen d’expression, et il semble finalement surtout la faire couler encore plus. Le tableau sur lequel se finit la nouvelle est une absolu frustration. Le style de Charlotte Perkins Gilman arrive à nous emmener jusqu’à ce qu'on se dise : C'est horrible, se qui arrive est horrible, pauvre femme rampante sur du papier peint déchiré !

mercredi 19 mars 2014

Les questions d'avenir tracassantes



J'ai mon café dans la main. Je passe une période pas très marrante. Mais elle est commune à beaucoup d'étudiants, ce moment où tu dois savoir ce que tu va devenir l'année prochaine et donc le à-quoi-va-ressembler-ta-vie. C'est vraiment difficile pour moi de faire des choix : je sais assez bien ce que je veux, mais je suis quelqu'un de jamais très détendu et à peu près tout me perturbe beaucoup. Je me pose beaucoup de questions et je ne me satisfait jamais d'aucune réponse. J'essaie donc de trouver ma voix. Mon horizon. Je sais quel genre de vie j'ai envie de mener : je veux qu'elle soit créative et mouvementée, je veux voyager et découvrir pleins de choses. Je suis une fille très indépendante et j'ai fais finalement comme premier vœux de partir à Paris - la ville de mes rêves - pour étudier le cinéma - ma grande passion - à l'université. Oui c'est à cela que ressemblerai mon bonheur parfait mais je sais pourtant qu'il y aura des erreurs et des problèmes.  Je ne suis pas assez sûr de moi. Pour le moment j'essaie de mettre toute les chances de mon coté, en soignant mes lettres de motivations par exemple. Mais j'ai peur. Je traverse une période de grand tracas. S'en suit bien sur des questions profondes d'avenir mais aussi d'identité. Ai je réellement envie de faire ça ? Puis je y arriver ? Suis je quelqu'un de talentueux ? Je recherche en moi de la volonté et de la créativité mais aussi des réponses et des convictions et je finis par me demander si je suis à la hauteur. Si je finirai grande réalisatrice de talent ou si je ferai des photocopies dans un bureau carré. Je ne dois pas tout remettre en question et me lancer. Je recherche la lumière derrière le rideau de l'enfance. Il faut s'élever. Je dois à la fois revenir au plus profond de moi pour ne pas m'égarer ou même me perdre et paradoxalement m'ouvrir aux autres, et finalement leur montrer qui je suis ! La confiance semble alors être un facteur de réussite. Et il faut croire en ses rêves. Je suis Camille et je veux être heureuse !

samedi 15 mars 2014

Le Chanel Shopping Center en papier mâché


"Ce qu'il y a de bien avec Chanel, c'est que l'on est totalement libre !" souligne Karl Lagerfeld dans son commentaire du dernier défilé Chanel dans ... mon dieu mon dieu mon dieu ... un supermarché ! Alors blasphème ou coup de génie ? La question me tiraille ! Chanel a toujours été pour moi la marque la plus représentative du luxe et de la classe ultime. C'est d'ailleurs ma "grande marque bien cher" préféré, autant dire que je la vénère un peu même : j'ai un rouge à lèvre et un parfum, ce sont mes trésors ultime. J'ai donc beaucoup d'amour, disons, pour Chanel et Karl. Ils, enfin devrais je dire il, symbolise vraiment le haut standing, le grand luxe très classique, très chic, complètement grandiose. Je suis donc stupéfaite ! La marque de très grande classe qui fait défiler ses mannequins dans un décors de supermarché pas cher ! 

Je me permet tout d'abord de trouver cette mise en scène un peu superficiel ! On sait que le propos de Karl Lagerfeld est de ramener Chanel à la vie réelle, la rapprocher des femmes modernes mais on sent le faux dans ce monde de riche ! Le magasin fait très décors Barbie en plastique et la détournement entre premier et quarantième degré, disons, des produits de tout les jours en les, finalement, "chanélisant" peut sonner un peu comme une provocation à double tranchant. D'un coté on se moque des ménagères de tout âges dont le quotidien les traîne dans l'endroit propice à remplir le frigo, parce qu'on a beau porter des tailleurs de luxe, il faut manger pour survivre, mais aussi des produit Chanel qui sont finalement dévalorisé voir même désacralisé ! Non, Chanel n'est le nom d'un jambon, même avec un jeu de mot (moyen marrant soit dit en passant) dessus

On peut néanmoins noté que le décors est soigné dans les moindres détails et qui semble pleins de surprises, disons très interactif. De plus, les traversés perpétuels de rayons portent bien le mouvement des défilés de mannequins : je trouve cette idée très ingénieuse ! Mais je pense en réalité, que c'est surtout un bon coup de pub, très société de consommation.  Car les paroles de Karl révèle quelque chose sur le monde : les mannequins défilent dans un (faux) lieu de tout les jours (comme si les "riches" et les "pauvres" ne se mélangeais pas d'ailleurs) qui est finalement LE symbole de la société capitaliste qui nous pousse à la consommation ! Faut-il aussi consommer Chanel, en chute libre de son piédestal ? Je pense aussi par ailleurs qu'il est un peu adhérant de qualifier de "créatif" un vulgaire défilé entre des rayons de boites de céréales ! Cela sonne finalement comme une provocation ; résonnante sur les limites sociales et sur la société actuelle. Je reste sceptique sur ce défilé. On peut se demander si Karl vit vraiment dans le même monde que nous ! 

lundi 10 mars 2014

Chronique Cinématographique : The Grand Budapest Hotel


La nouvelle petite merveille de Wes Anderson le réalisateur qui vit au pays fantastique des choses colorés chorégraphié imaginé. Comme toujours l'histoire est un peu tarabistouqué et ne raconte pas trop grand chose.

C'est d'ailleurs une histoire dans une histoire dans une histoire, avec une fille dans un cimetière, devant la tombe d'un écrivain ; on retrouve l'écrivain qui va dans un hôtel et qui rencontre un homme, un vieille homme qui vient tout le temps dans cet hôtel abandonné où tout le monde (oui y a du monde quand même en faite) est tout seul. Mais l'écrivain et le monsieur âgé vont aller gentillement dîner ensemble, sur un ton de conversation détaché un peu intime tout de même, mis en valeur dans cette immense salle de réception qui à était magnifique autrefois. Ce vieux monsieur quand à lui, à était jeune et en faite c'était lui le Lobby Boy, c'est lui zéro, de son nom. On le retrouve donc dans le passé, en changeant le format des images à de multiples reprises, ce qui est pour moi la chose la plus énervante du monde, à savoir déjà que je râle si le film n'est pas en cinémascope. Mais j'avoue avoir été enchanté par cette histoire d'hôtel tout rose, de garçon à la pomme, d'uniforme violet, de piste de ski, de petits gâteaux mignons confectionné par une jolie petite fille décorée d'une incroyable tâche de vin (dont on ne parle jamais mais tan pis), de fusillade dans les escaliers .... 

Ce que je n'ai pas aimé c'est la musique. Un thème assez oriental et surtout répétitif, très course poursuite géante, presque, qui gâche parfois même les dialogues toujours un peu incompréhensible mais tellement touchant, trop rapide, trop cadencé mais agréable à souhait. C'est une petite mélodie de mot. La musique ne se portait, elle, pas tellement à la "danse" de tout ce petit monde. Je pense que j'attendais quelque chose de plus poétique. D'un autre coté ce sont surtout les personnes qui portent la poétique du film et donc qui en sont sa mélodie. Puis j'imaginais le film dans un huit clos, l'hôtel n'est d'après moi pas assez mis en valeur, pas assez exploité ... car mon dieu, il avait l'aire pire que magnifique ! Wes Anderson dit lui-même avoir était étonné que l’hôtel soit si peu au centre, comme si c'était le personnage principale mais qu'on voulait s'en échapper dans un road movie effréné  Je trouve également que beaucoup d'idées ne sont pas porté jusqu'au bout. La confrérie des clefs par exemple me paraissait très très intéressant et mystérieux et elle tombe un peu comme un cheveux sur la soupe et se soulève de la même manière. C'est un prétexte pour s'échapper, j’aurais aimé que cela soit plus présent tout au long du film. En revanche le personne de Monsieur Gustave H. qui est le concierge d’hôtel par excellence; je l'ai trouvé très fameux ! 


The Grand Budapest Hotel agit comme un conte : dans un pays imaginaire (relié à l'Histoire certe mais sans approfondissement) avec des personnages utopiques et des courses folles pour un tableau clairement ridicule mais qui reçoit dans notre imagination, une valeurs ultime. Wes Anderson à su mettre du renouveau et de la magie dans ses films sans fausses notes, dans un cinéma différent, très coloré mais aussi très formalisé, un autre monde en faite ! J'ai aimé ce coté bluffant et hallucinant, des choses qu'ils faut suivre pour aimer, qui partent dans tout les sens et qu'on est obligé d'accepté : le paradoxe est ici même, ce film est absolument barré, tout s'échappe et pourtant tout est mis en place par le réalisateur qui crée des formes, des courbes et des lignes de fuites que le spectateur peut prendre ou laisser.



Pour compléter et conclure cet article, je vous propose des photos prisent au retour du soleil - joli mois de mars - inspiré par l'univers merveilleux de Wes Anderson et de son Grand Budapest Hotel. Voici donc une tenue sucré mais épicé, animalisé dans les tons pastels. C'est un peu mon interprétation des couleurs de monsieur Anderson. 


veste : h&m / pantalon : new yorker / sac : ebay / haut : taily weijl 
débardeur : mim / collier : pimkie / noeud : fait maison / rouge à lèvre : kiko


vendredi 7 mars 2014

L'article sur les Césars



Choquant ! Je dois avouer que je ne suis pas bien bien contente de la remise des Césars de cette année. Guillaume Gallienne débarque et rafle absolument tout alors que son film est loin d'être un chef d'oeuvre à mon gout. 

Depuis peu, le seul questionnement à la mode semble être celui du genre - pas cinématographiquement, malheureusement - ce qui relève donc d'une question d'identité dans un monde où la sexualité se dit libéré. Personnellement je ne me sent pas toucher par la question. Pire peut être même, je me la pose pas. Je suis attiré par les garçons. Cette question persistante pourrait amener à remettre des choix en question alors qu'ils sont acquis. Doit-on tous se poser la question de quel sexe veut-on dans son lit ? Pour moi ce n'est pas une question à se poser, mais quelque chose qui arrive comme ça. Quelque chose de vrai, très impulsif et irréfléchis. Quelque chose que je n'ai pas mûrit en moi, et qui existe et qui se vit. Je trouve que La vie d'Adèle en est une magnifique démonstration. Parce que ce film est une histoire d'amour, au même titre que Titanic par exemple, c'est pour moi un chef d'oeuvre et bientôt le classique cinématographique de la belle histoire d'amour homosexuel. Parce qu'Adèle est attiré par Emma, et elle s'en fiche et on s'en fiche que Emma et Adèle soit des filles (et qu'Emma ai les cheveux bleu, en passant). Non ce qui compte c'est l'attirance, le rapprochement l'amour. Et ce qui fera la rupture (parce que sans poiler on sait bien qu'elles vont rompre, c'est du cinéma moderne les amis, on ne fais plus le coup de l'amour éternelle pour la vie pour toujours) c'est leur différence sociale, bien plus grave que des histoires de cul, d'hommes ou de femmes. Il y a bien donc là une preuve que quoi qu'il arrive c'est la société (bon disons un certain déterminisme social peut être) qui empêche les gens de s'aimer et d'être ensemble. C'est donc la société qui faudrait d'après moi remettre en question avant de s'interroger sur ses envie sexuelle de façon personnelle et individuel. Je dois me poser une question d'identité mais aussi une question sur le monde dans lequel je vit.

Autre chose, je ne sais pas si j'ai le "droit" de publier cette image mon illustrer mon article, sans la commenter. Elle présente donc nos deux jeunes filles amoureuses, dans l'immense scène de sexe homosexuelle, un record au cinéma, surtout que c'est la séquence consécutive au premier bisous dans le parc, pendant le pique-nique à la rillettes, si je ne m'abuse. Le réalisateur, oui il abuse. Enfin un peu. Le montage est assez exubérant par rapport au reste, autant dire qu'on est surpris. Et puis il a élargis le cadre, que des prises en gros plan pendant tout le film et d'un coup, on arrive à voir deux corps nues, deux femmes ensemble, entrelacé. Mais c'est beau, c'est de l'art. Je trouve que Kechiche arrive à en faire des images sublimes, presque contemplative mais que paradoxalement le spectateur n'arrive pas à voir. Parce qu'il est gêné. Pas comme devant un film pornographique non plus. Je trouve que le spectateur est gêné parce qu'il est face à deux femmes qui font l'amour pour la première fois, et que c'est long et que c'est beau et que c'est leur intimité. En réalité c'est le personnage d'Adèle qui rend le film touchant et effrayant, parce qu'elle est là, parce qu'elle est avec nous, enfin non parce que nous sommes avec elle et que nous la regardons s’émerveiller et changer et son corps vit.



C'est pour tout cela donc que je dirai bien que La vie d'Adèle est le meilleur film de l'année 2013, c'est une oeuvre gigantesque qui a fait battre les cœurs et qui aurait mérité une place plus importante dans la cérémonie des Césars. Et je viens donc vous faire part, non pas des résultats mais de mon palmarès personnelle de jury amatrice. 

Meilleur film : La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche
Meilleur film étranger : Django Unchained de Tarantino
Meilleur réalisateur : Yann Gonzales dans Les Rencontres d'après Minuit
Meilleur acteur : Thierry Lhermitte dans Quay d'Orsay
Meilleure actrice : Emmanuelle Seigner dans La Vénus à la Fourrure
Meilleur espoir masculin : Pierre Niney dans Yves Saint Laurent
Meilleur espoir féminin : Adèle Exarchopoulos dans La Vie d'Adèle
Meilleurs décors : Opium d'Arielle Dombasle
Meilleur montage : La fille du 14 juillet d'Antonin Peretjatko




Ce que je pense du cas de Guillaume (et les garçons) :


Passons à quelque chose de plus fâcheux : pourquoi le film de Gallienne a t-il "volé" autant d'Oscars ? Je suis assez outré, en réalité. Ce n'est pas du tout dans mon habitude de rédiger des critiques carrément méchantes ou rageuses sur les films que je vois. Il y a toujours du bon et du moins bon et du j'aime et du j'aime pas. Là la barre à été placé trop haute ! J'ai vue pleins de films époustouflants cette année, je ne comprends pas que Les garçons et Guillaume, à table ai reçut cinq Oscars. Encore si il y avait eu un prix pour le titre du film, ok. Pour le reste non, ce n'est pas un de chef d'oeuvre ! Je n'ai pas vu le film à sa sortis pour la simple et bonne raison que le sujet ne m’intéressait pas. Bon ok voilà, c'était déjà mal partis, mais bon, il aurait quand même pu être magnifique. Je trouve que Les garçon et Guillaume, à table est une grosse comédie française assez salé avec ma foi un bon jeu d'acteur, bravo Guillaume, mais c'est tout ! Aucune esthétique intéressante ne se dégage du film, Guillaume fait son autobiographie au commencement de sa carrière, sur un fond de rétrospective théâtrale,  une adaptation de son spectacle, sans doute, mais au final sans saveur car juste un peu trop lointaine, un peu trop nouvel. Il admire beaucoup sa mère, qui n'est autre que lui, on pourrait, si on ne l'aimais vraiment pas, interpréter ce choix (seul choix d'ailleur) comme une preuve d’égocentrisme ou comme une pastiche de Psychose, en moins dramatique. L'histoire final est donc celle d'un garçon qui se découvre hétérosexuel alors qu'il ressemble (un peu) à une fille. Il est stigmatisé mademoiselle quoi. On peut oscillé entre le très banal et le très original (paradoxe, c'est suivant les points de vue) mais aussi très stupide, introduit un peu comme un MacGuffin permettant la comédie et finissant sur un propos à la mode. Seul point positif, j'ai trouvé la voix off très bonne, et c'est très rare que je l'apprécie. Ici elle est douce et rigolote à l'image de Guillaume Gallienne qui est un bon comédien, certe, mais qui ne va pas très loin en réalisation. On est proche de la comédie française bon enfant et Gallienne s'affiche plus ou moins comme le nouveau Dany Boon dans le vent !

dimanche 2 mars 2014

La différence des Arts


Je ne suis certes pas Picasso, bon je tente un art nouveau ! En réalité je ne considère pas réellement la photo comme un modèle. Je ne dis pas ça pour rattraper mes catastrophes, juste pour introduire joliment mon article. La photo et le dessin sont tout deux un art, différent. Bon il est rare que le dessin précède la photographie, mais tout est envisageable, partons de cette idée. Ce que j'aime c'est donc le mélange des deux ; partir d'une photo réaliste (avec en prime, une jolie grimace) et lui esquisser un petit air tout personnel, lui donné un coup de crayon en faite. Je ne vante pas mon coup de crayon non plus. Il s'agit uniquement de donner l'épaisseur et du trait. L’œil plus gros et plus ouvert et plus foncé et plus épais est différent. Il donne du contraste et pourquoi pas de la vie, d'après moi. Après je vois bien que le nez est un peu trop gros ou le visage d'une forme différente, on peut appeler cela des erreurs. Mais les yeux, je les ai bien travaillé pour leur donner cet aspect, ce décalage, cette sensation, je dirais. J'aime beaucoup ce principe donc de pouvoir transformer les images avec un crayon, leur donné la forme qu'on veut et les rendre surréaliste.

Je vous présente donc mon oeuvre déformé, un peu à la Picasso et pourtant inspiré de Man Ray, son ami tout au moins. C'est un homme qui arrive à manier dessin et photographie à merveille et à choisir et à savoir quel moyen il faut pour quel oeuvre. Cet artiste surréaliste arrive à imiter le réel en dessin et à le déformé en photo, il invente des choses et détourne d'autre, c'est un créateur.