mardi 25 février 2014

"Dream turns me into a runny bunny"

T O U R N A G E

M A K I N G  O F

Je viens vous faire part quelque peu de mon projet de cinéma, soit mon court métrage de fin d'année. Il était une fois un étudiant en médecine qui faisait des cauchemars et l'important c'est les cauchemars. J'avais déjà plus ou moins présenté ce projet plusieurs fois, notamment dans cet article. Nous avons finalement proposer une installation avec deux spots de lumière, une lumière noire (ultra violet) et une lumière rouge un peu sanguinaire ; en plus de la peinture fluorescente. Nous sommes tous ravies de des plans qui ont été tourné ! Nous sommes actuellement en plein montage et écriture de la musique et ouhla ça nous pose pas mal de problèmes encore et toujours. Néanmoins et même si je devrais garder tout cela un peu plus secret, je vous présente ici quelques photos du tournage. (L(Homme Brisé est un titre provisoire !!!)

"Another day is rising in the blue sky
My heart is beeting because I remind
I did nightmare with a bloody light"





 



dimanche 16 février 2014

Paris mon amour ♥


Avant Paris c'était Paris, avant les filles étaient jolies !
Avant quoi te dire on rêvait ...

Ce titre provocateur est tout droit sortis d'une chanson de Damien Saez, que j’idolâtre complètement, mais qui n'illustre pas vraiment ma façon de penser. Parce que Paris, pour moi, et je le dis toujours, c'est la plus belle ville du monde ! Très sérieusement ! Paris c'est la ville de mes rêves !

J'y suis donc retourner récemment à la recherche d'un accomplissement complet et d'une pleine réalisation de mon être du futur ... j'ai été aux portes ouvertes de La Sorbonne Nouvelle Paris 3. J'aimerai énormément aller étudier la-bas l'année prochaine, étudier du cinéma ! Je ne sais pas si c'est vraiment l'article le plus intéressant pour parler de mon cursus scolaire mais il faut savoir que je suis en terminale littéraire option cinéma audio-visuel (oui c'est écrit partout sur ce blog je sais) et l'année prochaine j'aspire très très fort à une université parisienne qui me permettrait de continuer dans le cinéma. Bon je peux l'avouer ici, c'est surtout l'aspect Paris qui m'emballe autant. Mais Paris c'est le rêve de ma vie, je ne sais pas comment l'expliquer mais j'ai un amour extrême pour notre belle capitale. C'est le rêve absolument !



Je vous laisse donc en compagnie de mes nombreux clichés qui ne savent malheureusement pas à merveille retranscrire la beauté des lieux, mais qui essayent, si si je vous jure d'en rendre une image la plus belle qu'il soit. Tout d'abord voici des photos du Pont des Arts ; le pont des amoureux assommés de cadenas censés celer un nombres inimaginable d'amour fou. C'est très romantique. Et esthétiquement très impressionnant. Il pourrait paraître inconcevable autant de cadenas les un à coté des autres, la porté symbolique rends les choses encore plus transcendantes !













D'un point de vue à moi, je trouve la photo suivante absolument généralissime, j'en suis comment dire très fier ! Alors bêtement oui, ce n'est qu'une réverbère à l'envers (rien que phonétiquement c'est fou) avec son ombre sur de l'eau sur le trottoir. Je trouve cela vraiment intéressant esthétiquement. N'hésitez pas vous, à me dire ce que vous en pensez.







Comme vous pourrez le constater, j'ai été visité le Musée d'Art Moderne (à coté de Palais de Tokyo, que ne proposait aucune exposition, j'ai cru que j'allais pleurer !). Je n'ai vu que la collection permanente et j'avoue ne pas avoir été charmé par tout ce qui s'y trouve. Une oeuvre à pourtant particulièrement heurté ma sensibilité, mais ça je vous en parlerai dans un futur article. 

















Mon amour pour les statuts persistant (on dirait bien), encore une femme de pierre, celle là place de Tokyo et toute peinturluré (mon amour pour la peinture également il faut croire). J'ai fortement apprécié cette combinaison, de couleur et de pierre froide, le charme d'une dame pétrifié toute barbouillée. Elle la chose la plus artistique que je n'ai vu dans ce musée ! cela m'a réellement fascinée ! 
(Par autant que la grande dame de fer de la photo au dessus, soyons certain)







"Mignonne allons voir si la rose qui ce matin avait déclose sa robe de pourpre au soleil ... " (Ronsard)

Je viens embêter moi aussi la blogosphère avec mes histoires de Saint Valentin (bouuuh), ma petite robe à cœur jaune et ma jolie rose rouge, un cadeau bien sur de mon amoureux

Je vous présente donc rapidement ma tenue spéciale journée des amoureux. Alors je porte une robe bleu foncée avec des motifs de petits cœurs jaunes et de points blancs. C'est une robe en voile presque, très légère et pas trop courte, du genre qui tombe jusqu'au genou mais qui s'envole un peu quand le vent souffle. Elle me rappelle beaucoup le style de Cassie dans les deux premières saisons de Skins (et c'est mon personnage préféré, je la trouve absolument magnifique !). Devant il y a pleins de petits boutons que j'aime fermé jusqu'au en haut du col, un joli col Claudine, mignon tout pleins. Elle provient de chez ZaraC'est ma robe de Saint Valentin par excellence ! Comme chaussure (même si on ne les voit pas ici mais pour vous donner une petite idée), je portais des bottes à franges (Zara également mais surement trouvable un peu partout), pour le petit coté folklorique si je puis dire, même si c'est un peu par défaut. Elle passerai surement tout aussi bien voir mieux avec d'autres jolies bottines. Entre les deux un collant fin noir. Pour le matin, j'avais mis un gros gilet vert foncé par dessus, mais la robe est beaucoup plus jolie toute seule. Comme vernis je portais un bleu canard de chez Sephora le Vintage Sweater. J'aime ce contraste ! (et je trouve ce vernis très chouette avec absolument presque tout, c'est un de mes favoris de cet automne/hivers !) Enfin sur les lèvres, je porte une très petite quantité de Chanel n°19 Gabrielle. Les couleurs ne sont pas tout à fait exact car j'ai largement retouché la photo. Je voulais un aspect très blanc, presque fantomatique et quelques nuances de roses derrière. Cela me parait effrayant en effet. Un peu comme la dame noire, sauf que promis moi je suis heureuse (et vivante).



samedi 15 février 2014

mon idée sur l'opium


OPIUM d'Arielle Dombasle


"Raymond, j'ai toujours su que tu m'étais prêté et qu'il faudrait te rendre très vite", une des nombreuses belles phrases écrite par Jean Cocteau donne le ton a ce film. Loin d'un biopic car beaucoup plus fou, ce film raconte (non ce n'est pas du tout le mot) la relation entre Jean Cocteau (justement) et Raymond Radiguet. La voix off et les images nous emmène dans l'imaginaire de Cocteau, c'est son point de vue qui est mis en scène, parce que c'est un peu son film, c'est sur lui. L'opium donne le gout de tout ce que nous voyons. Des images oniriques en noir et blanc entre coupe les scènes de bal et celles de débauche dans le Paris des années folles. Raymond semble être le rayon de soleil de Jean. C'est un jeune homme tout à fait charmant et apparemment talentueux et surtout pleins de vie qu'il exploite à travers tout son corps. Cocteau fréquente aussi une quantité de beau monde, dans des bals revisités par des robes stylisés et des figures de fer sur la tête (magique !) où se croisent Coco Chanel, André Breton, Man Ray ... Ce film est par ailleurs mis en scéne de manière insolite, nous plongeant au plus profond de l'être de Cocteau. C'est une comédie musicale où ses poèmes sont mis en musique. Le passage avec la voyante peut aller jusqu’à rappeler du Jacques Demy, quand à la forme du film, sa structure, elle s'apparenterai bien aux film Yves Saint Laurent (sans le coté coupé/décalé, plus Michel Gondry pour le coup). On note également la présence des dessins de Cocteau, reproduit en temps réel. Le film s'ouvre sur un fond noir avec (surement) un système de lumière noir, faisant ressortir le dessin et la main. Une merveille.


Les textes du film sont écrit par Jean Cocteau (et mis en scène, bien sur). On retrouve alors de nombreuses citations sur l'amour mais aussi le désespoir, la mort et la jeunesse que Radiguet lui permet de revivre ou du moins d'observer. Des le début du film, on le voit mort sur l'escalier, couper pas des images de paradis en carton. Il avance alors en arrière, jusqu’à leur rencontre sur la plage, la danse folle, le livre à la mer puis le manuscrit du "Diable au corps". Ce qui est par ailleurs étonnant est que le succès de ce livre est largement visible dans le film, par opposition à ce que fais Jean (j'entend par là la pièce de théatre peut convainquant) qui est un échec affligeant. Il nous parle aussi d'opium, tout le film se dessine autour de cette figure, dans la salon avec la voyante ou encore chez lui, toujours décris joliment, comme une douce dévastation de l'être, mieux que la vie.  

"Objet bizarroïde pour happy few, potentiellement agaçant mais jamais rasoir, Opium dégage le charme étrange et capiteux d'une certaine liberté." (Télérama)

Le plaisir visuel est immense. C'est d'après moi un chef d'oeuvre. L’esthétique et le montage sont deux choses surprenante mais finalement très belle. On se sent plongé dans un univers spirituel d'artiste des années 30, dans la folie et le désespoir quelque chose de délicat et de lugubre en même temps. Et très kitsh ! 


Le film débute et se conclut par la mort de Raymond. Jean est à l’hôpital et tente de se soigner de toute la drogue qu'il prends. L'Opium est une machine à remonter le temps. Au cœur de son esprit farfelu, nous avons alors du mal à comprendre ce qui est et ce qui était, le souvenir et le délire. Il écrit Opium, journal d'une désintoxication. C'est sa descente aux enfers. Raymond l'a tué.


"Car la jeunesse sait ce qu'elle ne veut pas avant de savoir ce qu'elle veut !" (Jean Cocteau)





• De nombreuses citations de Jean Cocteau : http://www.linternaute.com/citation/auteur/jean-cocteau/16985/